C’est hier que le Comité mixité sociale autochtones-allochtones a inauguré le local Mamo/u, qui est un espace dédié à la promotion du dialogue, de la compréhension mutuelle et de la collaboration entre les élèves autochtones et allochtones.
Les membres du personnel de la Cité étudiante de Roberval, les élèves et leurs parents ainsi que des partenaires du milieu étaient conviés à cette inauguration. Au menu de cette soirée spéciale : accueil traditionnel et teueikan avec Kukum Germaine de Mashteuiatsh, démonstration de danses traditionnelles, mot du directeur de l’école, dévoilement du logo, goûter traditionnel, murale, prix de présence, etc.
L’événement d’hier était une belle occasion pour promouvoir le local Mamo/u, endroit dédié aux élèves des Premiers Peuples, visant à offrir l’aménagement d’un milieu de vie sain, sécuritaire et bienveillant. Également accessible aux allochtones, le local fait partie d’un projet dont l’objectif général est de contribuer à la persévérance scolaire et à la réussite éducative des jeunes en passant par les valeurs du vivre-ensemble. Mme Vicky Villeneuve, chargée de projet, et Mme Marilou Villeneuve, technicienne en travail social, sont sur place pour offrir du soutien et de l’écoute ainsi que pour animer des activités.
Pourquoi avoir choisi ce nom pour le local? Mamo/u, mot issu de la langue des Premières Nations atikamekw et ilnu signifiant « ensemble », est le nom d’un projet né en septembre 2016 au Centre de services scolaire du Pays-des-Bleuets. Il vise à répondre au besoin d’intégration des élèves autochtones fréquentant les écoles primaires de Roberval et à favoriser leur réussite scolaire. Cette approche vise à favoriser une sécurisation culturelle, point de départ pour une meilleure adaptation dans leur milieu. C’est pourquoi Mamo/u était le nom parfait pour le local afin d’offrir une continuité au projet des écoles primaires.
Comité mixité sociale autochtones-allochtones
Le Comité mixité sociale autochtones-allochtones a pour mission de favoriser l'inclusion sociale et la diversité culturelle à travers une démarche de sécurisation culturelle. Il a été créé en juin 2022 et découle d’une démarche ÉKIP visant à favoriser la mixité sociale des jeunes autochtones et allochtones. Il est formé de professionnels travaillant dans le réseau de l’éducation, de la santé et des services sociaux et communautaire. Ceux-ci ont décidé d’unir leurs forces et de travailler main dans la main afin de maximiser la portée de leurs actions.
L’inauguration d’hier était un grand moment de fierté pour les jeunes et marque un engagement commun en faveur de l'inclusion et du dialogue interculturel.