Le directeur général du Centre de services scolaire du Pays-des-Bleuets (CSSPB), M. Patrice Boivin a rencontré hier, en fin de journée, le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, à propos de la réorganisation des services qui a été annoncée la semaine dernière.Le directeur général du Centre de services scolaire du Pays-des-Bleuets (CSSPB), M. Patrice Boivin a rencontré hier, en fin de journée, le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, à propos de la réorganisation des services qui a été annoncée la semaine dernière.
Le ministre a pris le temps nécessaire afin que le directeur général lui fasse part du contexte du CSSPB, des enjeux auxquels il fait face et surtout de l’horizon des dix prochaines années quant aux effets de la pénurie de main-d’oeuvre. M. Drainville a ainsi été en mesure de bien comprendre l’ampleur du défi qui attend l’organisation, dont il a d’ailleurs salué la proactivité afin d’éviter les bris de services.
Lors des échanges, M. Boivin a eu l’occasion de faire part des solutions qui ont été mises de l’avant après plusieurs mois de travaux, de réflexions et de consultations. Il a également parlé de mesures qui n’étaient pas souhaitées, comme la fermeture d’écoles, afin de ne pas fragiliser davantage les petits milieux du nord du Lac- Saint-Jean.
Maternelle 4 ans
Concernant la réduction du nombre de groupes de maternelle 4 ans, il a été convenu que des travaux seront conjointement réalisés entre des représentants du Centre de services scolaire et du ministère de l’Éducation pour tenter de trouver une alternative.
« J’ai réitéré au ministre que notre centre de services scolaire souscrit entièrement aux priorités gouvernementales quant à l’importance de l’Agir tôt. D’ailleurs, au cours des dernières années, notre organisation s’est fait un devoir d’implanter le plus grand nombre possible de classes de maternelle 4 ans. S’il s’avère que la réduction du nombre de groupes demeure la seule solution dans l’immédiat, j’ai exprimé mon intention de rouvrir ces classes plus tard et de poursuivre l’implantation dès que des ressources qualifiées en enseignement et en éducation spécialisée seront disponibles. Aussi, il est important de rappeler que la diminution des groupes ne touche pas les milieux défavorisés », précise M. Patrice Boivin.
« Nous sommes ouverts à explorer toutes les pistes de solutions. Le but ultime demeure, encore une fois, d’avoir un enseignant qualifié ou en voie de le devenir devant chaque classe de chaque établissement », ajoute M. Boivin.
Rencontre satisfaisante
Le directeur général du Centre de services scolaire du Pays-des-Bleuets se dit plus que satisfait de la rencontre avec le ministre de l’Éducation, qu’il remercie d’ailleurs de son écoute et de son intérêt à comprendre la réalité du milieu.
« Nous avons eu des échanges de qualité pendant lesquels j’ai pu confirmer à M. Drainville que notre CSS s’est toujours fait un devoir de respecter ses obligations d’informer le ministère lorsque la situation le requiert. J’ai aussi accepté les excuses du ministre pour les propos qu’il a tenus à mon égard. Nous sommes tournés versl’avenir et travaillons ensemble pour le plus grand bénéfice des élèves de notre territoire », affirme M. Boivin.
En terminant, le directeur général souhaite que le remous médiatique provoqué par la mise en lumière de la situation du CSSPB contribue à accélérer la réflexion et les travaux sur l’enjeu de la main-d’oeuvre dans le réseau de l’éducation.
Dans le souci de transparence qui l’anime, le Centre de services scolaire du Pays-des-Bleuets tiendra tous ses partenaires informés de l’avancement des travaux de la réorganisation de ses services dans son organisation. Aucun autre commentaire ne sera formulé.